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Hémorragie sous-arachnoïdienne

Qu’est-ce que l’hémorragie sous-arachnoïdienne ?

L'hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) fait référence àun syndrome clinique provoqué par la rupture de vaisseaux sanguins malades au fond ou à la surface du cerveau et par le flux direct de sang dans la cavité sous-arachnoïdienne.Il est également connu sous le nom de SAH primaire, qui représente environ 10 % des accidents vasculaires cérébraux aigus.L’HSA est une maladie courante d’une gravité inhabituelle.

Les enquêtes de l'OMS montrent que le taux d'incidence en Chine est d'environ 2 pour 100 000 personnes par an, et il existe également des rapports de 6 à 20 pour 100 000 personnes par an.Il existe également une hémorragie sous-arachnoïdienne secondaire causée par une hémorragie intracérébrale, une rupture de vaisseau sanguin épidural ou sous-dural, une pénétration du sang dans le tissu cérébral et un écoulement dans la cavité sous-arachnoïdienne.

Quelle est l’étiologie de l’hémorragie sous-arachnoïdienne ?

Toute cause d’hémorragie cérébrale peut provoquer une hémorragie sous-arachnoïdienne.Les causes courantes sont :
1. Anévrisme intracrânien: il représente 50 à 85 %, et il est plus probable qu'il se produise au niveau de la branche de l'aorte de l'anneau de l'artère cérébrale ;
2. Malformation vasculaire cérébrale: malformation principalement artérioveineuse, surtout observée chez les adolescents, représentant environ 2 %.Les malformations artérioveineuses sont principalement localisées dans les zones cérébrales des artères cérébrales ;
3. Maladie anormale du réseau vasculaire cérébral(maladie de Moyamoya) : elle représente environ 1 % ;
4. Autres :Anévrisme disséquant, vascularite, thrombose veineuse intracrânienne, maladie du tissu conjonctif, hématopathie, tumeur intracrânienne, troubles de la coagulation, complications du traitement anticoagulant, etc.
5. La cause du saignement chez certains patients est inconnue, comme une hémorragie péri-mésencéphale primaire.
Les facteurs de risque d'hémorragie sous-arachnoïdienne sont principalement les facteurs provoquant la rupture des anévrismes intracrâniens, notammenthypertension, tabagisme, consommation excessive d'alcool, antécédents de rupture d'anévrisme, accumulation d'anévrismes, anévrismes multiples,etc.Comparés aux non-fumeurs, les fumeurs ont des anévrismes plus gros et sont plus susceptibles d’avoir des anévrismes multiples.

Quels sont les symptômes de l’hémorragie sous-arachnoïdienne ?

Les symptômes cliniques typiques de l’HSA sontmaux de tête soudains et sévères, nausées, vomissements et irritation méningée, avec ou sans signes focaux.Pendant ou après des activités intenses, il y auraitpoussée de douleur à la tête locale ou totale, intolérable.Cela pourrait être persistant ou continuellement aggravé, et parfois, il y auraitdouleur dans le haut du cou.

L'origine de l'HSA est souvent liée au site de rupture de l'anévrisme.Les symptômes d'accompagnement courants sontvomissements, troubles temporaires de la conscience, douleurs au dos ou aux membres inférieurs et photophobie,etc. Dans la plupart des cas,irritation méningéeest apparu quelques heures après le début de la maladie, avecrigidité du couétant le symptôme le plus évident.Les signes de Kernig et Brudzinski pourraient être positifs.L'examen du fond d'œil pourrait révéler une hémorragie rétinienne et un œdème papillaire.De plus, environ 25 % des patients peuvent avoirsymptômes mentaux, tels que euphorie, délires, hallucinations, etc.

Il peut aussi y avoircrises d'épilepsie, signes focaux de déficit neurologique tels que paralysie oculomotrice, aphasie, monoplégie ou hémiplégie, troubles sensoriels,etc. Certains patients, notamment les patients âgés, présentent souvent des symptômes cliniques atypiques tels quemaux de tête et irritation méningée,alors que les symptômes mentaux sont évidents.Les patients présentant une hémorragie primitive du mésencéphale présentent des symptômes légers, illustrés en TDM parhématocèle dans le mésencéphale ou la citerne péripontine sans anévrisme ou autres anomalies à l'angiographie.Généralement, aucune récidive hémorragique ou vasospasme d’apparition tardive ne se produirait et les conséquences cliniques attendues sont bonnes.


Heure de publication : 19 mai 2020
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